Affiche de l'événement, fond bleu et image jaune, silhouette du penseur de Rodin avec en premier plan la silhouette d'un robot dans la même position. Le texte reprend celui de la page dans laquelle se trouve cette affiche.

Rencontre avec Laurence Devillers, auteure « Des robots “émotionnels” »

Il sera question d’intelligence artificielle et des interrogations que suscitent ses multiples facettes.

24 mai 2024 21h

Paris

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS

Commission Entre-champs

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Rencontre avec Laurence Devillers, auteure « Des robots “émotionnels” »

Animée par Sophie Pinot

avec la participation de Sol Aparicio, Anne Castelbou, Anne Meunier, Irène Tu Ton

Laurence Devillers, invitée par la commission, est professeure d’informatique appliquée aux sciences humaines et sociales à Sorbonne Université, et dirige au CNRS l’équipe de recherche « Dimensions affectives et sociales des interactions parlées avec des (ro)bots et enjeux éthiques ».?

Membre du Comité National Pilote d’Ethique du Numérique et responsable de la chaire de recherche HUMAINE (Human-Machine Affective Interaction & Ethics), elle a publié deux essais, Des robots et des hommes et Les robots « émotionnels », ainsi qu’une pièce de théâtre, Qui a hacké Garoutzia?, présentée l’an dernier à Avignon.

Nous voyons l’IA s’imposer au monde contemporain par son omniprésence dans tous les domaines de la vie sociale. Pour essayer d’en prendre la mesure au temps présent, nous discuterons avec notre invitée qui s’interroge sur les enjeux éthiques des multiples facettes de l’IA.

Préoccupés par les modalités contemporaines du lien social et de la présence des corps, les psychanalystes sont intrigués par les conséquences subjectives des machines qui nous parlent. L’intelligence artificielle, grâce aux chabots et robots, pourrait augmenter les humains, les aider mais aussi les surveiller, les manipuler. Aujourd’hui, alors que nous sommes amenés à cohabiter avec des « agents conversationnels », comment ne pas nous interroger sur ce que sont, et ce que seront, nos relations avec ces nouveaux artefacts supposés affectifs ? La réflexion sur une indispensable éthique du numérique que propose Laurence Devillers concerne au plus haut point les praticiens de la psychanalyse.

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