Chers collègues,
Chacun de nous a été stupéfait, horrifié, atterré par la brutalité qui a visé Charlie Hebdo. Des dessinateurs, des journalistes, des collaborateurs parmi lesquels une collègue psychanalyste, des employés du journal, des policiers… la funeste liste des morts et des blessés très graves est terriblement lourde. En ce moment d’attaque violente de la démocratie, où l’esprit critique, la liberté de la presse, la liberté d’expression, la liberté d’opinion ont été cruellement meurtries, l’EPFCL souhaite réaffirmer son attachement à la tolérance, au droit de réfléchir et à celui de rire. Le combat pour le devoir de penser est toujours devant nous.
Aux familles des victimes, aux amis de ces caricaturistes « féroces mais jamais méchants » comme le disait Wolinski, nous adressons notre solidarité, le témoignage de notre écoeurement et de notre immense peine. N’avons-nous tous pas le sentiment profond d’avoir perdu des amis ?
Pour le bureau,
Agnès Metton