13 mai 2017 – Pôle 14 – Discussion avec deux AEs
Invitation à discuter avec Elisabete Thamer & Marie-Noëlle Jacob-Duvernet, psychanalystes, AE de l’EPFCL
115 rue Notre Dame des Champs
75006 Paris
Discussion suivie d’un pot convivial
Entrée libre / Réservation recommandée
Elisabete THAMER : « Ce n’est pas ça! »
Il y a une impasse au cœur de toute analyse.
Cette impasse, franchissable néanmoins, est inhérente aux concepts fondamentaux de transfert et d’inconscient. Du transfert, Lacan dit que « c’est de l’amour qui s’adresse au savoir » et, de l’inconscient, il dit que c’est « du savoir sans sujet. » Comment l’analyse rend-elle possible la sortie de cette impasse ?
Marie-Noëlle JACOB-DUVERNET : » Du réel, inconsolables »
Le réel n’est pas qu’une fois.
Pourtant l’analyse conduit à isoler et stigmatiser un événement qui a fait attentat dans la vie d’un sujet. Une cause traumatique dont l’analysant souhaiterait pouvoir être consolé. Et que l’analyste prenne en charge l’inexplicable !
Mais le réel n’est pas qu’un événement, plutôt est-il une part de nous même à laquelle viendra le moment de consentir.
Alors, si du réel nous sommes inconsolables il faudra définir l’inconsolation. Quand Victor Hugo déclare « je cesse d’accuser, je cesse de maudire, mais laissez-moi pleurer » ;
Se maintient-il dans la cathédrale des peines et du mauvais sort ? Plutôt s’avance-t-il sur le chemin que nous cherchons par l’analyse à border, celui du réel, de l’acquiescement à un « savoir sans pitié ».
Une inconsolation du réel qui n’est pas sans permettre une nouvelle écriture et un enthousiasme feutré.
Informations
Sophie Henry, tél : 06 87 53 53 05