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Soirée des cartels – Psychanalyse et transmission

30 juin 2010 21h15

Paris

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS

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Soirée des cartels – Psychanalyse et transmission

La psychanalyse étant pour chaque sujet une expérience singulière, comment hors analyse transmettre cette expérience ? Un enseignement au sens traditionnel du terme ne suffit pas, comme dans les autres disciplines, à rendre compte du travail analysant. Pour répondre à cette difficulté Lacan a instauré deux dispositifs originaux : le cartel et la passe, qui mettent en question les analystes dans la transmission de leur expérience. En fonction de leur participation, à différents titres, à ces dispositifs, les deux premiers intervenants de cette soirée aborderont successivement les questions suivantes : Le cartel peut il offrir un relais hors analyse à ce travail analysant ? Qu’en est il de la perte inhérente à toute transmission ? Le troisième exposé nous fera partager les fruits d’un travail de cartel sur la façon dont la psychanalyse peut cerner ce qui se transmet entre les générations, à partir de l’idée que le concept de lalangue déplace l’accent mis sur les dits parentaux au « dire parental ».

Anita Izcovich Introduction

Discutant : David Bernard

Colette Soler Le cartel analysant ?
Si une psychanalyse c’est bien de « tirer au clair » son inconscient, elle ne se transmet que par le travail analysant – qui se perpétue éventuellement dans les enseignements dignes de ce nom comme Lacan l’a indiqué. Le cartel peut-il offrir un relais hors analyse à ce travail ?

Nicolas Bendrihen Perte et transmission
En 2008/2009, des collègues se sont réunis en cartel autour d’une expérience commune même si propre à chacun : avoir à un moment de leur cure été désigné passeur. Ce temps de travail a porté sur différentes dimensions de la transmission (d’un moment, d’une psychanalyse, de la psychanalyse…) dont j’essaierai de rendre compte, comme de la perte inhérente à toutes ces transmissions.

Jean-Michel Arzur Que reste-t-il des parents ?
Je me propose de rendre compte du produit d’un cartel qui a permis la constitution d’un séminaire collectif à Rennes avec comme axe de travail : l’inconscient, la transmission et lalangue. Il s’agissait pour nous de cerner – au delà de ce qui peut retentir d’une génération à l’autre – comment l’inconscient d’un sujet s’enracine dans ce qu’il reçoit de l’Autre. Nous nous sommes plus particulièrement penchés sur le glissement des dits parentaux au « dire parental », qui, avec la promotion de lalangue à partir des années 70, déplace sensiblement le point d’impact. Lalangue remplacerait-elle les parents ? Que reste-t-il finalement de leur désir dont Lacan a fait si grand cas au début ?


Un tirage au sort sera organisé pour la constitution de nouveaux cartels.