« Un silence pour appui. Anacrouse de l’analyste »

18 octobre 2024 20h30

TOULOUSE

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS

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« Un silence pour appui. Anacrouse de l’analyste »

Présentation du livre de Michel Bousseyroux, paru aux éditions ENCL
Avec Dominique Fingermann, psychanalyste à Nîmes et à São Paulo

A la librairie Ombres Blanches : salle de conférence, rue Mirepoix, Toulouse. metro : Capitole

Ça commence par là, l’air et les paroles, par un silence qui décomplète les temps de la mesure « zéro », écrite juste avant de battre la première. On l’appelle l’anacrouse, ou encore la levée. Elle donne sa respiration à la phrase musicale. Elle en lance le temps fort.
Il en va ainsi du discours de l’analyste. Il prend appui du semblant de silence de l’objet a seul à donner au dire sa portée, sa respiration.
L’analyste de même. Quand il se lève, quand levant la séance il y fait scansion ou coupure, il « anacrouse» ce qui se dit dans ce qui s’est dit.
Le temps fort du tout dernier Lacan a trouvé dans le trois du borroméen généralisé, qui rien qu’à ce qu’on le lise se défait, sa levée. Laquelle change la donnée d’un enseignement qui de base posait : le signifiant fait chaîne.
Que s’y entende sostenuto l’anacrouse qui du tout premier Lacan fait signe de l’ostinato de son désir.