Séminaire de psychanalyse: « Au bonheur du phallus » C. Fauré « Jouir de son vivant »L.Grandet

« Au bonheur du phallus » :C’est en s’appuyant sur les dits de Freud que Jacques Lacan affirme, en
février 70, « qu’il n’y a de bonheur que du phallus », précisant « qu’il n’y a
que le phallus à être heureux, pas le porteur dudit ». Comment les femmes
et les hommes se débrouillent-ils de cette comédie du phallus ? Comment
les différentes variétés cliniques viennent-elles s’y cogner ?
Plus fondamentalement, il nous faudra interroger la question de la
castration dans son rapport (ou non) à l’Œdipe.

L.Grandet: C’est ce qui pourrait être attendu d’une cure analytique après qu’aient été
démêlées les embrouilles de l’inconscient-langage pour atteindre
l’inconscient réel, nœud qui s’écrit pour chacun, singulièrement. Jouir de
sons vivants a laissé le sujet à jamais « divisé par le langage, mais un de ses
registres peut se satisfaire de la référence à l’écriture et l’autre de l’exercice
de la parole » (J. Lacan, séminaire XVIII, Seuil, p. 125)
Lacan relisant Freud a donné les fondements logiques de sa découverte
mais il est allé au-delà en formalisant l’écart de la clinique analytique du
fantasme à celle du « sinthome ».