Ce livre suit une trajectoire ponctuée par les écrits publiés par l’autrice à différentes étapes de sa vie. S’interrogeant sur les liens obscurs entre sa proximité avec les enfants malades menacés par la mort, et d’autre part la littérature hongroise, cet « ancrage providentiel », elle fait défiler, à rebours, et au travers de son compagnonnage avec la psychanalyse, des événements marquants de sa vie d’où émergent des deuils non accomplis. Deuil, Hongrie, littérature, psychanalyse, puis humour et dérision qui constellent la littérature hongroise, tous ces éléments conjugués se sont agrafés les uns aux autres par un agencement propice, qui, du deuil à l’écriture, se déchiffre, en fin de parcours, en termes de joie.
Ce livre nous fait partager cette quête à tiroirs multiples sur ce délicat nouage, a priori insolite, mais qui a aidé l’autrice, et aide le lecteur à travers elle, à explorer la portée universelle des liens unissant notre existence, le savoir in-su et l’éclairage précieux, sinon indispensable, de la création littéraire.
Postface de Guillaume Métayer: La suture des sujets
À propos de l’auteur
Yvette Goldberger est née à Toulouse, dans une famille immigrée de Hongrie avant la Deuxième Guerre mondiale.
Psychologue orientée par la psychanalyse, elle a exercé sa vie professionnelle dans les services de Médecine Infantile du CHR de Toulouse. Elle s’est ensuite tournée vers la littérature hongroise (dans ses traductions françaises), et continue à ce jour d’animer des lectures et des rencontres qui lui sont consacrées.