Billet de la rédaction
Sans fleurs, pas de couleurs ! Cette année les couleurs du printemps sont dans ce Mensuel autour de nombreuses questions : avec le séminaire École, « Qu’est-ce qu’un analysant ? », Irène Tu Ton questionne le changement grammatical que Lacan introduit en 1967 avec le signifiant « analysant » et la production du pas constructif pour les analystes concernant l’enseignement de la psychanalyse ; quant à Philippe Madet, il interroge et décline les variantes du signifiant analysant.
Dans la pièce de Wedekind L’Éveil du printemps, il est question de l’événement, de l’inédit. Dans le séminaire Champ lacanien, Marc Strauss questionne ce qui fait événement dans la psychanalyse, et les déplacements dans l’enseignement de Lacan. Quant à Armando Cote, il évoque la position du sujet qui pourrait être dans une position de pudeur, et la vertu de l’analyste à cet endroit.
La poésie est sans doute ce qui échappe le plus efficacement à toute définition, écrit André Velter dans Le Parti pris des mots, poètes du XXe siècle [1] ; le texte de Jean-Pierre Drapier rend compte lui aussi de cet impossible entre institution et psychanalyse. Quant à Éliane Pamart, son travail porte sur la distinction entre l’identité et les identifications à la lecture des enseignements de Freud et de Lacan.
Enfin, lors de la soirée Connexions, où la question concerne l’histoire des chiffres qui font les lettres, Xavier de La Porte a rendu compte du parcours qui a permis la rencontre entre le numérique et le langage. Bon printemps à tous, et pour terminer quelques mots de Sôseki : « Averse de printemps l’un contre l’autre ils vont Un parapluie pour deux. » Fanny Matte
Sommaire
Séminaire EPFCL à Paris « Qu’est-ce qu’un analysant ? »
- Philippe Madet, Variantes de l’analysant type
- Irène Tu Ton, Analysant : une éthique de la psychanalyse ?
Séminaire Champ lacanien « Hystoriser, raconter, écrire l’histoire »
Réseau institution et psychanalyse
Identité, identifications
Connexions
[1] Télérama, hors-série, février 2016